Partir, c'est bien. Revenir, c'est bon.
Après 1h30 de bateau, 2h de route, 1h d'avion vol interne, 10h d'attente et 10h d'avion. Je suis arrivée à Paris. Fraiche comme une bouteille de San Pé qu'aurait passé l'été sur la banquette arrière d'une Fuego.
Quand je suis montée dans le métro-navette qui nous conduisait à nos bagages, j'ai remarqué un couple. Enfin surtout, cette fille. Elle était à l'aéroport de Tana à Madagascar. Là bas, elle se fondait dans la masse avec son chapeau de paille artisanal. Et puis, arrivée à Roissy-Charles de Gaulle. Soudain, le chapeau artisanal ça le fait plus du tout. Pire que ça même...
Moralité : L'artisanat local c'est beau mais ça se porte là où on l'a acheté. Ou ça se garde précieusement chez soi, comme un trésor de voyage.
Hier soir, sans transition j'ai direct sauté dans le bain de la vie parisienne. Je suis allée au théâtre (re)voir le spectacle de Laurent Lafitte.
Son "Comme son nom l'indique", c'était exactement ce qu'il me fallait. Drôle, fin, subtil, avec des personnages méchants, touchants et pathétiques. Comme pour me dire bienvenue à Paris !
C'est bon de partir. Mais qu'est ce que ça fait du bien de revenir.
Ma valise est condamnée jusqu'à nouvel ordre.
Prochain départ pour un documentaire, l'Irlande en aout. Pays moins exotique mais plein de surprises. D'ici là, des voyages en métro à gogo. Ligne 3, ligne 2, ligne 13, ligne 9...etc. On va voir du pays.
PS : La diffusion du docu à Madagascar, c'est prévu sur Voyage pour septembre. Pas plus de précision pour le moment.
A vite les amis !